dimanche 18 septembre 2011

intermède du dimanche: Tim illustrateur

l'auteur: vous êtes d'accord, parfois c'est mieux demain plutôt qu'aujourd'hui (point de vue de celui qui repousse à plus tard un travail, se disant qu'il y aura encore du temps... je fonctionnais comme cela du temps des études. Mauvaise habitude, mais pas de blâme n'est ce pas).

Aujourd'hui la petite Iris, 2 ans, prenait des volumes et me les apportait, au hasard n'en doutez pas. Ainsi elle dépose sur moi:  Zola, Germinal. Je n'ai jamais lu un roman de Zola. Un peu tard pour commencer ce qui aurait dû... mais je feuillette le volume, pendant que la petite Iris empile d'autres volumes sur son grand-père.

Surprise de taille!  Le roman de Zola est truffé d'illustrations: des dessins qui me saisissent. Quel est ce type qui dessine ainsi?  C'est rempli de traits approximatifs, comme des toiles d'araignée qui finissent par cerner des têtes, des personnages...

Je trouve finalement une petite ligne qui donne le nom de l'illustrateur: Tim.  Rien d'autre.  J'ai emporté le livre pour mieux regarder les illustrations.  Peut-être que je vais lire le roman. En tout cas, la préface est intéressante, par Henri Guillemin. Mais je suis allé à la recherche de Tim, sur Wikipedia:  il s'agit donc de Louis Mitelberg.  Je vous laisse découvrir. Pas question que je mâche tout d'avance, ça vous enlèverait du plaisir.

Souhaitez-moi d'avoir du courage demain:  faudra faire face à Socrate, vu que les vacances chez Galilée sont terminées.



2 commentaires:

Louis a dit…

Jamais lu Zola ?

huberlulu a dit…

Exactement: jamais lu Zola. Par contre je pense que mon père Charles l'avait lu: ça devait être un Zola que les curés du Petit Séminaire avaient trouvé dans son pupitre de classe: ils l'avaient jeté dehors du collège (mon père, et le roman aussi)

J'ai pensé aujoud'hui que Vincent Van Gogh, grand lecteur de romans français, avait certainement lu Germinal. Van Gogh avait justement été pasteur dans ces villages de mineurs de charbon. Il les avait dessinés, ces mangeurs de patates... le roman de Zola a dû toucher profondément Vincent Van Gogh.