jour 3: atterrissage d'un dessin

par essai et erreur, voici un premier dessin:  ¨J'y vais, parfois...¨  On peut choisir qui on est, parmi ces trois personnages, ou bien aller brouter dans le ciel, il y en a pour tout le monde, à pleines spirales.

ce soir il y avait un conteur, à la Barberie.  Une magie différente.  Pour recevoir, il faut faire le deuil de ce qu'on pourrait donner. Pour entendre, le deuil de ce qu'on pourrait dire.  je suis ce deuil, dirait K.

heureusement il y a Charlot, au retour:  un tumulte de présence. pour le moment, il ronge un os à moelle, à pleine sonorité.

le début piétine: jour 2

je ne sais toujours pas comment donner accès à mon blog:  c'est comme si Poste Canada ne se rendait pas sur ma rue, et qu'il manque de ¨boite à malle¨.   heureusement, mon amie Isabelle Veilleux va m'initier davantage demain soir, à la Barberie.
 Maintenant, quel contenu je vais mettre dans ces messages?  sûrement pas des analyses politiques.  ça pourrait être tout ce qui regarde mes projets d'écriture ou de dessin.
première réflexion:  ça me prendrait un coach, un mentor, quelqu'un qui m'aide à ne pas abandonner les projets en cours.  une sorte d'impresario.  c'est l'expérience qui me fait constater cela.
une autre façon, ce serait de participer à une publication collective:  ainsi il y a l'entourage du groupe, du collectif, qui aide à ne pas abandonner, à rendre à terme.  

le début du début

le pire, ce serait de ne pas commencer.  comment voulez-vous finir, s'il n'y a pas de commencement.  je ne connais rien aux blogs, ce qui est un bon début.
Aujourd'hui, je m'étais donné comme programme de choses à faire:  nettoyer la litière des chats (cinq à dix minutes), et répondre à deux lettres, qui attendent une réponse depuis un mois.
Pour la litière, je ne vous donne pas de détails, dites-vous simplement que j'ai trois chats qui l'utilisent.
La première lettre, c'était pour Olga et Efim.  De beaux noms.  De belles personnes aussi. Vivent à Brooklyn, viennent de Russie, rencontrés à Québec.  En quelques mots: Efim a vécu dans le goulag, du temps de Staline.  Je vous en dirai plus, si vous insistez.
La deuxième lettre, c'était pour Jean-Paul, qui m'a envoyé un chèque de $600,  pour une dette que j'avais oubliée.  À l'époque lointaine, je vendais du cuir à des artisans, et Jean-Paul fabriquait des sandales.  C'était donc du cuir végétal, importé du Brésil, que je lui avais vendu.  Difficile de vous en dire plus, car c'est du très vieux passé,  et les sandales ont été portées, vendues, jetées, compostées, etc.
Mais ce blog, j'ai bien l'intention d'y mettre les dessins que je fais.  Je ne sais pas encore comment on fait, vu que j'en suis au début, comme dit précédemment.

les débuts ont une valeur, vous le savez.  Rappelez-vous:  la découverte de l'Amérique, et celle du Canada, ou bien la fondation de Québec.  ou bien notre date de naissance.  Bref, ce blog vient de naître,  célébrons sa naissance!  il lui reste à apprendre à marcher!