samedi 24 septembre 2011

entracte 2- le rien du tout

L'auteur: Comme travail scolaire, je lis ce qui s'appelle l'Hippias Mineur, un dialogue parmi la trentaine qui ont été conservés de Platon. Comme vous le savez, ces dialogues ressemblent à des pièces dramatiques, avec deux ou trois personnages, dont Socrate. Jamais Platon n'y apparaît, nous a dit le prof. (je serais bien capable de le faire apparaître, Platon, pas le prof)

J'y vais lentement, dans cette lecture. Faut pas me brusquer. Je ressemble à un enfant qui a une courte disponibilité. J'en fais un bout, de cette lecture, puis je vais me distraire ailleurs. Pour le moment j'en suis rendu à la moitié, dans cette lecture attentive. Socrate y raisonne de travers. Il lui reste la moitié du texte, cette moitié que je n'ai pas lue, pour se racheter.

Dans une de ses conférences, celles qui sont réunies dans le volume  Le démon de Socrate, Arthur Koestler parle beaucoup de ce sixième siècle avant Jésus-Christ, celui où a vécu Socrate. Koestler raconte que ce sont les Arabes qui ont sauvé toute cette littérature classique.  À la Renaissance, après une éclipse de mille ans, l'Europe a repris connaissance avec son passé. Faudrait avoir un peu de reconnaissance. À qui faut-il s'adresser?

La BBC ne dit rien d'intéressant, vu que c'est la fin de semaine: les journalistes sont en week-end, et la BBC met dans nos assiettes les mêmes vieilles nouvelles réchauffées. Heureusement que la terre tourne dans le bon sens: l'Europe sera déjà au midi, lundi, quand ça sera l'aube ici. Ainsi la BBC se sera remise au travail pendant qu'on dormira. Il y a des avantages à vivre en Amérique.


2 commentaires:

Michel à Isabelle a dit…

J'adore ton blog Huberlulu, il vous garde au garde-à-vous!
...encore!

Isabelle à Michel a dit…

Ah! J'aime tes appartés, tes entractes, ces moments fugaces où l'auteur nous murmure un secret...