mardi 12 juillet 2011

L'horloge à eau

Ceux qui me connaissent le savent bien:
j'ai cette tendance à redire, à radoter
alors que vous aviez compris dès la
première fois. Je tiens de ma mère
Gabrielle cette manie fatigante pour
les autres, mais qui me surprend car
je m'endure très bien!
Tout ça pour vous encourager encore
une fois à tenter l'expérience du blog.
Faire un peu de recherche, griffonner
un court texte, ça n'a rien d'excitant et
on abandonne vite l'exercice. Mais si
vous publiez, d'une façon ou d'une
autre, votre petite trouvaille, il se passe
un changement de niveau. Avoir un
out put, un babillard qui vous affiche,
cela change tout. Le désir de connaître
se rallume. Une sorte d'aventure se met
en branle.
Si j'avais des étudiants, je leur jouerais
ce tour: ils écriraient des blogs. Plus
besoin d'examens, de contrôles, de
pressions: c'est leur propre passion qui
les pousserait à ouvrir les livres, à
questionner, à s'investir complètement.

Je n'invente rien: il y a eu ces écoles où les étudiants publiaient un livre. Disons que je redécouvre à mon compte l'effet extraordinaire de la publication sur tout l'exercice de recherche et d'écriture. Vous voulez un exemple?  Je suis allé fouiller et retrouver un vieux bouquin autrefois lu avec étonnement, puis abandonné:  La science chinoise et l'Occident, par Joseph Needham.  S'il n'y avait pas cette aventure de ce blog, je ne pense pas que je me fatiguerais les yeux sur ces petits caractères d'imprimerie.  L'horloge à eau, dans tout ça? Fascinante invention... J'y reviens bientôt!

1 commentaire:

Michel à Isabelle a dit…

En tant que lecteur, je dois dire que vous taquinez un peu là...
P.S. ON VEUT L'HORLOGE À EAU!