vendredi 29 juillet 2011

L'hégémon: commandant en chef

Ce blog me fait aller là où je ne pensais pas aller. Je me retrouve à Corinthe. Pourquoi? Je voulais raconter un peu mieux cette rencontre entre Diogène et Alexandre, en dire plus que les deux phrases qui sont répétées dans les manuels, l'offre d'Alexandre et la réponse de Diogène.  Je ne suis pas familier avec cette ville, je m'y suis perdu pendant des heures.
En premier lieu, je me demandais à quel moment Alexandre était allé à Corinthe... Vous avez lu la vie d'Alexandre le Grand? Ce blog me fait plonger dans cette aventure extraordinaire.  C'est dommage que ce blog ne soit pas davantage interactif: vous m'apprendriez un tas de choses, vous me donneriez des pistes. Enfin, je continue quand même, si vous êtes là. Ne quittez pas le sentier, faites confiance. 

Il faut jouer au détective
pour situer ce voyage
d'Alexandre à Corinthe, 
ce qu'il allait y faire
et pourquoi il tenait à
rencontrer Diogène.

Le futur empereur est
aussi fringant que son
cheval. Le jeune prince
a 19 ans.  On est en l'an
337 av J-C.

Il tient à rencontrer
Diogène, car Aristote
lui a bien parlé du
philosophe exceptionnel.
Imaginez la chance qu'il
a eu, cet Alexandre:
avoir Aristote comme
professeur privé: il lui
a enseigné la guerre de
Troie, l'Iliade. Il lui a
enseigné l'art de la politique.

Alexandre est maintenant un chef d'armée.  Son père, le roi Philippe de Macédoine, vient de défaire l'armée des Grecs, la Ligue des Hellènes, que pilotait la ville d'Athènes. Maintenant s'établit cette paix obligatoire au pays des Grecs. Les règles du jeu politique sont clairement dictées: chaque ville participe à la Ligue de Corinthe. Plus question pour les cités grecques de continuer les petites guerres entre elles. On se prépare à attaquer l'immense empire Perse, qui s'étend de l'Egypte jusqu'en Inde.

C'est cet hégémon, ce commandant en chef, qui guide son cheval jusqu'à Diogène qui ne se lève pas pour accueillir le glorieux.

Bon, on continue la randonnée un autre jour, vous êtes d'accord?


1 commentaire:

Michel à Isabelle a dit…

Je sens que Diogène, en casse-cou qu'il est, va nous faire un tonneau!
Et ce pauvre Alexandre, qui n'est pas encore devenu le Grand, en sera tout estourbi...