dimanche 10 juillet 2011

gentillesses au Portugal






















C'était à Lisbonne. Il y avait une voie ferrée qui traversait une rue. Sur la voie ferrée, une vieille dame avait installé une couverture et ses légumes à vendre. Le vieux tramway était arrivé, il avait ralentit, sonné une cloche, puis avait fait un arrêt. Sans un regard pour cet intrus, la dame s'était levée, avait ramassé ses paquets et laissé le tramway reprendre doucement sa route. Tout s'était passé dans le calme et la discrétion.

À Lisbonne aussi. Au restaurant, les deux petites étaient choyées, d'une table à l'autre.  Nous, les parents, on n'avait pas à craindre qu'elles dérangent, qu'elles brisent des assiettes. C'était comme si une noce les avait accueillies.

Sur la rue, à Albufeira, j'avais crié à ma plus petite de ne pas faire de caprices: elle refusait de donner la main et on avait à traverser parmi les autos. Tout le monde m'avait regardé, moi le monstre qui criait après ses enfants.

Le voyage en train qui nous ramenait à Lisbonne se termine par un trajet sur le traversier.  Un groupe de jeunes avait adopté nos petites, c'était la fête dans leur compartiment de train. Rendu en gare, tout le monde nous avait donné un coup de main pour descendre les valises et trouver un taxi.

Les Portuguais: un peuple exceptionnel, qui aime les enfants. Du vrai bon monde.

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