mercredi 30 novembre 2011

science et religion -1

Allez voir Hésiode et Homère.

Les poètes grecs fabulaient beaucoup. Ils avaient toute liberté pour créer et enjoliver leurs histoires. Le merveilleux se multipliait, comme un feu d'artifice. Le bon sens des paysans de l'époque faisait la différence entre cette poésie aventureuse et la dure réalité de la survie sur ces terres de roche.

Toute cette mythologie, toutes ces légendes qui se racontaient et se transformaient selon le talent et l'imagination des conteurs, formaient comme une scène de théâtre pour les personnages divins, semi-divins, de toutes grandeurs. Ces poésies avaient la liberté qu'ont les rêves.

Il n'y avait pas de pape pour déclarer: ce rêve n'est pas un rêve qui dit vrai. Les gens ne prenaient pas de chance: si les dieux existent et peuvent nous nuire ou nous aider, faut être gentils avec eux. Les cadeaux étaient apportés aux temples, et les dieux donnaient leurs avis sur les décisions à prendre: on consultait leurs oracles.

Cette sorte de religion à base de poésies n'empêchait pas les chercheurs de chercher. Toutes les techniques et toutes les sciences pouvaient librement se développer. Le commerce des biens et des idées brassait tout ce monde en transformation.


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