Ou bien de haut en bas, ou de bas en haut, comme dans les idéogrammes chinois. Ainsi, on remonte dans le temps, comme si on suivait un cours d'eau, vers sa source.
Parfois on sort carrément, ou rondement, du temps. C'est quand on s'absente d'une histoire, pour jouer dans l'abstraction. Plus rien n'arrive, on contemple une formule chimique ou algébrique.
Entrer dans ce cours des siècles, prendre un nom et une figure, c'est plus difficile que d'en sortir. C'est toujours une gracieuseté. Les mots qui signalent cette entrée dans le temps: "il était une fois". Ou bien: "il est une fois" Plus rarement: "il sera une fois".
1 commentaire:
C'est vrai que toutes ces allées et venues doivent être bien épuisantes pour note cher Auteur... le temps ça prend du temps.... J'espère qu'il t'en reste un peu pour savourer ces journées d'été indien.
Ton dessin est sublime!
Je l'adore!
Et ce petit texte facétieux aussi!
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