mercredi 25 mai 2011

Paradoxes du philosophe

Toujours à cette unique et extraordinaire
librairie d'occasion L'Ancre des Mots,
le hasard (aucun classement dans cette
caverne d'Ali Baba) m'a fait découvrir
ce petit volume  L'amour La solitude
par André Comte-Sponville.

C'est bon comme du pain croûté avec
de la gelée de pommettes dessus.  En
voici une tartinade avec ses paradoxes:

¨...nous n'avons de bonheur
que dans ces moments de grâce
où nous n'espérons rien...

...nous n'avons de bonheur
qu'à proportion du désespoir
que nous sommes capable
de supporter...

...le bonheur reste notre but...
et cela veut dire que nous ne
l'atteindrons qu'à la condition
d'y renoncer...

Voilà pour votre collation.  Les pommettes,  je les trouve au kiosque de monsieur Plante, le long du chemin Royal.  Essuyez-vous le bec.  Je vous en donnerai un pot, de cette gelée.

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