mercredi 29 juin 2011

Rêver à plusieurs. Prise 4

Si vous m'avez suivi d'épave en
épave, à mesure que le Merrimac
sombrait puis reprenait ses esprits
en cale sèche, pour sombrer de
nouveau, plombé par un karma
inexorable, vous vous retrouvez
comme moi devant une tâche à
terminer. Fini le farniente, faut
se retrousser les manches de
chemise.

Je vous partage les dernières infos
sur Georges Charrette, avant qu'on
se lance ensemble dans notre folle
enquête.

Sur Google, on visionne un court
video: le monument inauguré en
2009 à Lowell pour célébrer notre
héros.  J'y ai fait une trouvaille et
je dois rectifier le récit des derniers
jours. Je me suis fourvoyé et vous
ai mis dans la tête des idées pas
catholiques sur la vie romantique
de Georges. Il n'a pas épousé une princesse chinoise. Elle était russe.

Elle s'appelait Nadajda.  Née en 1891. Au moment de la révolution bolchévique, je suppose que sa famille a dû fuir, si elle était de l'aristocratie. Elle avait alors 26 ans et Georges, qui l'a épousé, en avait 50. Je n'en sais pas plus.

Votre tâche est simple:  vous trouvez, pour nous le partager, le vrai récit.  Celui que narrait Georges, quand il bourrait sa pipe et racontait sa vie de bourlingueur. Comment il a rencontré cette Nadajda et ce qu'il savait de cette révolution russe. Son tour du monde, à répétition, à mesure que l'histoire mondiale colorait les continents. Est-il retourné à Cuba? A-t-il revu les Espagnols? Comment a-t-il vécu la première guerre mondiale?

Il y a des sources officielles, les sociétés historiques. Mais j'ai l'intuition qu'il y a eu des récits, quand c'était le jour de l'An à Lowell, à Suffolk ou à Plymouth, qui peuvent nous ouvrir des pistes.

Oui, on est maintenant à plusieurs pour retrouver cette histoire. Ce que vous me partagez, je le mettrai sur le blog. Notre aventure fera moins de dégât qu'une croisade, elle est complètement farfelue.  En attendant que vous rapportiez vos trésors, je vais fureter sur d'autres sujets, mais toujours avec cette attente, en arrière de la tête:  la suite des aventures du héros du Merrimac.

1 commentaire:

Isabelle à Michel a dit…

Ayoye! ça fesse en simonac!
Les princesses qui se transforment, même pas besoin de fée des étoiles:les chinoises sont russes et marient un vieux. Yavait-ti de l'argent? du style ou juste du bagout?
Envoyez les cousins des États, écrivez-nous TOUT! les menteries,
les bons coups, la sorte de tabac,
le nom des enfants si yen a eu!
Peut-être c'était une espionne...
la Nadadja, et lui aussi le Georges... un espion...pourquoi pas?