mardi 7 juin 2011

lao-tseu et le pouvoir

Le journal agit comme un haut-parleur,
il amplifie la nouvelle.  Une fois sur les
ondes, ou imprimée en manchettes du
quotidien, cette nouvelle devient un
cerf-volant qui grimpe pour s'ébattre
au bout de sa corde.

En politique, c'est l'amplification qui est
recherchée, la sonorité et l'éclat, le
retentissement.  Le cocorico du coq.

Si je me souviens bien, Lao-Tseu
suggérait tout le contraire. C'était un
grand maître du paradoxe.  Pour lui,
il ne fallait pas forcer la réalité.
À la limite, l'action la plus efficace
c'était celle de l'immobilité.

À ne pas confondre avec la peur,
la paralysie, ou le sommeil...

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