mercredi 22 juin 2011

Le plancher vibre sous l'orchestre

Je sais tellement peu le monde
que connaît mon chien Charlot,
et celui que connaissent mes chats.
Ce qu'ils observent, ce qu'ils
entendent avec plein d'attention,
et ces odeurs qu'ils identifient
en y mettant tellement de temps,
c'est un univers où je me déplace
comme un robot bien insensible.
Qu'est-ce que je sais de leurs
rêves, car ils rêvent beaucoup?

J'apprends dans les livres cet
autre sens qui niche dans les
yeux de tout ce qui regarde,
et qui peut s'ouvrir, selon les
besoins des espèces, à voir
les chemins que dessinent les
pulsations magnétiques de la
planète.
Nous avons bien ce sens musical qui niche dans nos oreilles pour construire les mélodies incroyables de beauté dans notre cerveau...

C'est tout neuf, cette validation par des expériences très fines, très subtiles:  une vingtaine d'années seulement. Ce sont des faits vérifiés: les bactéries, les plantes, les insectes, les mammifères, nous inclus, nous avons à des degrés divers cette sensibilité à cette force magnétique qui nous traverse.
Un aimant aligne la limaille de fer... La terre aligne aussi des chemins qui sont évidents aux pigeons voyageurs, aux sternes qui migrent du pôle nord au pôle sud. Notre inconscient doit le savoir depuis longtemps.
Les ondes qui circulent entre nous sous forme d'intuitions, comme des appels à nous souvenir de l'autre, ces ondes sans doute utilisent ces routes magnétiques, comme le font les messages électroniques qui se glissent dans les câbles sous-marins.
D'une façon, tout ce qui vit se balance sur une seule toile d'araignée qui a un rythme, une cadence, un battement de coeur. Sans le savoir, nous accordons nos violons, nous tapons du pied. Sans le savoir encore.

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