Parfois il faut sortir du bois, pour mieux le voir. Sortir de l'histoire, pour mieux la saisir.
Ce personnage, qui s'était présenté au début de cette histoire des trous noirs, il revient comme un intermède, le temps qu'on change les décors avant la prochaine scène du théâtre. Cette fois, l'oiseau sur son épaule a pris de la couleur. Et le type qui lui sert de juchoir, il s'est trouvé un nom: Héraclite.
En continuant la lecture du petit volume ( petit mais dense) de Stephen Hawking "A Briefer History Of Time", j'ai rencontré ce que je ne pensais pas rencontrer: des propos philosophiques. Page 103. Il s'agit de l'univers, qui n'a pas de frontière de temps ou d'espace. Il est. Ce qui me fait donner un nom de philosophe à mon bonhomme-juchoir.
Héraclite adorait les paradoxes. À le lire, on se croirait avec un philosophe chinois, pratiquant le Yi King. Toute chose a son contraire. Et on passe d'un contraire à l'autre. Un cycle de transformation. Et pourtant, une unité... (Héraclite c'est avant notre ami Socrate. D'ailleurs, les philosophes du temps d'Héraclite ont l'étiquette "Présocratiques". Ces philosophes ne se doutaient pas de ce qui les attendait!
Ne désespérez pas: Horatio va nous revenir, sitôt la réunion d'alchimistes terminée. Si j'étais lui, j'aurais la curiosité de savoir ce que la tante Delphina lui envoie comme message. Je me demande si Horatio a remarqué la chouette, dans la fenêtre, derrière le dos du Grand Maître Ferdinand... (J'hésitais sur le nom à donner à cet alchimiste... Sirius? J'ai choisi Ferdinand: c'est le prénom du père de mon père... Ferdinand était ajusteur de piano, il avait l'oreille absolue, je vous l'ai déjà dit?)
Bon, je sens qu'on s'agite derrière le rideau... L'obscurité va tomber sur la salle, on va retrouver Les Trous Noirs!
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