jeudi 31 mars 2011

les pétards de la pensée

Quand on quitte la croyance dans les
livres sacrés, l'encens et les processions,
il faut se refaire une peau.
C'est une sorte d'exil, on quitte le
continent du surnaturel, du miraculeux
on aborde le naturel, qui nous déborde.
C'est une lente traversée car
il ne s'agit pas de théories ni d'idées.
On ne change pas d'idées,
c'est d'un autre ordre.
La croyance est le monde de l'enfance.

Quitter la croyance n'est pas quitter
le mystère de l'univers, celui de
l'existence.  C'est l'aborder sans les
réponses apprises, sans les dogmes.

Il y a deux sortes de philosophes:
ceux qui nous donnent des réponses,
et ceux qui nous encouragent plutôt
à nous poser des questions, en faisant
le deuil des réponses de tous les
catéchismes.

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