La calotte crânienne lui a décollé.
Il sent un grand vide, quelque part,
comme un silence de l'univers,
et se demande d'où lui vient
cette paix incommode et aérienne.
Un poisson-volant passe par là.
Il vient, attiré par une profondeur
qui a l'odeur des grands fonds,
puis, dégoûté, il s'en va ailleurs,
vous en feriez autant.
Une idée surgit et s'impose
dans la tête évidée:
"faut que je retrouve
ma ligne à pèche, j'ai un goût
de truite des ruisseaux,
je la ferai frire dans le beurre".
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