Il décampe, le poing fermé:
une colère blanche le pousse
dans le dos. Il fonce tout droit
aveuglé par l'émotion.
Il ne voit pas ce trou
de lumière, au-dessus
de sa tête.
S'il y grimpait, c'est un tunnel
pour s'évader qu'il trouverait,
un trou d'espace qui débouche
plein ciel.
Ça sent l'ozone, vous ne
trouvez pas? Oui, c'est bien
l'odeur de l'ozone, je la
reconnais: elle arrive chaque
fois après l'orage électrique.
Il manque l'arc-en-ciel,
mais c'est trop tôt.
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