Ce dessin me laisse perdu.
J'ai compté presque vingt
personnages, fantômes.
Beaucoup de monde,
mais l'impression du désert
Chacun est perdu en soi
le poisson est humain
le chien aussi
et ça n'arrange pas
les choses.
ici les visages servent
à dérouter, à égarer,
plutôt qu'à faire connaître
et ça me rend inquiet.
je suis cette inquiétude,
dirait Krishnamurti
2 commentaires:
Inquiétant en effet. L'instant qui précède le moment où tout bascule ? Et vlan ! Il faut tout réapprendre car tous les repères sont désuets...
ce commentaire ouvre des portes et des fenêtres, attention à ce qui va entrer dans la maison ou va en sortir! J'adore.
Un paradoxe: je dessine parfois en me lançant dans le vide, en ne sachant pas du tout comment ça va finir. D'autres fois, je me rassure et me repose dans le confort, comme on enlève les mauvaises herbes dans un potager: loin de la jungle!
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