mardi 29 mars 2011

les étoiles tout autour

Si je ne me force pas, si je laisse venir
ce qu'il y a à dire, maintenant, ça risque
d'être du silence. Parfois et souvent,
c'est du silence qui vient quand il s'agit
de dire, alors que les mots se précipitent
quand c'est le silence.

Pas de blâme.  J'adore cette petite phrase
qu'on trouve souvent dans le Yi King.
Tout le contraire de mon éducation
chrétienne, qui cherchait le blâme.
Pas de blâme:  en paix avec celui qu'on
est.

Il y a ce grand cadeau, celui d'exister.
Ça semble ordinaire, ce tellement
extraordinaire, cette existence de tout.
Le paradoxe est là. L'extraordinaire de
l'existence, qui nous semble ordinaire.

L'incroyable cadeau, d'être un passager
sur ce bateau qui est aussi un passager,
un bateau cerné d'étoiles tout autour.
Avant le big bang, ça existait, mais
cette existence sans début fait peur.
Pourtant, elle est généreuse, l'existence,
pour chaque être, en paix avec celui
qu'il est. Chaque être est comblé,
à ras bord.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai lu les trois derniers jours d'une traite. C'est très beau ta réflexion.

Paule