jeudi 3 mars 2011

À l'ancre

Suis allé, comme chaque jeudi, visiter la librairie
À l'ancre des mots, rue Maguire. Il faut entrer dans
ce repaire des livres en acceptant de quitter tous
ses repaires. Cette boutique est une oeuvre d'art
vivante, organique, comme une jungle autonome.
Elle échappe à son artiste, à son créateur. C'est un
privilège de connaître cette caverne, Ali Baba y
est sympathique, un bon génie. On entre dans
cette librairie comme dans un poème surréaliste.
Il faut mettre de côté tout préjugé, s'ouvrir à
l'inattendu, ne pas chercher ce qu'on trouve
ailleurs, goûter exactement ce qui est là,  comme
un spéléologue dans une grotte aux stalactites
et stalagmites vivants.

3 commentaires:

Isa a dit…

C'est drôle que tu parles de cette librairie, car hier j'en jasais avec une copine. On évoquait les découvertes qu'on y a faites, les piles de livres et le libraire si gentil. Tu vois, on partage sans le savoir, on rôde, on oublie et parfois, oui, parfois, on se rencontre...
à bientôt mon ami

huberlulu a dit…

c'est gentil à toi de mettre un commentaire. Parfois je me demande, comme pour tout ce que je fais, à quoi ça peut bien servir, dans ce désert. Mais il y a des oasis, et du bien beau monde dans les oasis, comme toi, chère Isa.

je n'en reviens tout simplement pas, de l'extraordinaire de cette librairie, et plus elle devient absurde, inefficace, plus elle devient oeuvre d'art! Pas une exposition de musée qui soit à cette hauteur.

Anonyme a dit…

Comme tu vois, j'ai visité ton "blog" pas en entier mais j'y ai vu Charlot... Tu écris bien c'est beau. J'irai surement à l'Ancre à mon prochain voyage à Québec...
Hélène la Maskoutaine Montréalaise